Economie et Finance

Consommation d’alcool et assurance auto : les risques

Comme le précieux papier rose, l’assurance automobile constitue un élément vital pour tout conducteur. Elle protège en effet de tout incident qui peut survenir sur la route. Et même pour des fautes jugées intentionnelles comme la conduite en état d’ivresse, il est toujours possible de souscrire à une assurance auto sinistré. Cette dernière est tout particulièrement dédiée aux conducteurs présentant un risque élevé comme les automobilistes ayant des antécédents de conduite avec facultés affaiblies ou d’autres antécédents de conduite très négatifs. Néanmoins, les mesures prises par les assureurs ne seront pas des plus favorables aux conducteurs présentant des malus trop importants et peuvent entraîner des primes relativement élevées.

 

Les méfaits de l’alcool au volant

Une fois au volant, chaque conducteur peut être tenu pour responsable des accidents et imprévus qui pourraient survenir. D’ailleurs, de nombreuses sanctions peuvent tomber en cas de conduite en état d’ébriété comme la suspension du permis de conduire, une peine d’emprisonnement, une amende d’une centaine d’euros et le retrait de 6 points sur son permis de conduire, etc.

Etre pris en flagrant délit peut également avoir des conséquences néfastes pour le responsable notamment au niveau de son contrat d’assurance. La prime pour les conducteurs à haut risque peut en effet augmenter considérablement jusqu’à 400 % en fonction de la gravité de l’infraction. Au pire, la résiliation du contrat sera actée. L’assurance résilié alcoolémie est entre autres dictée par l’article 211-1-2 du Code des assurances. Cette situation est d’autant plus complexe et agaçante lorsqu’une surprime importante sera demandée aux conducteurs au moment de vérifier son dossier et de signer son nouveau contrat d’assurance auto alcoolémie.

 

La perte de garanties

Selon les statistiques, les boissons alcoolisées sont la cause d’un accident mortel sur trois. Vu la gravité de la situation, l’excès d’alcool au volant ou la consommation de stupéfiants est donc sévèrement puni par la loi. En France par exemple, le taux d’alcoolémie ne doit pas dépasser 0,5/L de sang, soit environ deux verres d’alcool.

En ce qui concerne l’assurance auto, la conduite en état d’alcoolémie est régie par l’article L113-1 du Code des assurances. Le conducteur risque ainsi la perte des garanties complémentaires, car l’assureur est en droit d’exclure toute prise en charge dont la protection juridique, la garantie dommage et collision, la garantie individuelle accident, etc. D’un autre côté, les victimes seront toujours indemnisées au titre de garantie responsabilité civile, quelles que soient les circonstances.

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